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Venez un instant
03:57
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Venez, venez, venez juste un instant, histoire de vous narrer quelques poésies
Venez et n’ayez pas peur d’affronter tous les aléas de mes vies
Dans mon antre il y a l’espoir d’être tout ce que je peux me permettre
Dans mes folies il y a vos pleurs à comparaître
Dans mes proses il y aura toujours quelque chose à renaître
Un instant s’il vous plait
Un instant simplement de paix
Entrouvrez vos oreilles et écoutez la musique
Seulement écoutez
Seulement entrouvrez
Seulement ou pas s’aimer
Seulement ou pas je vous laisse décider
Maintenant que l’on a fait connaissance
Maintenant partez en partance
Pour un peu de voyage
Pour un peu, quel mirage
Je vous laisse, quel outrage
Et vous retrouverez à la fin du naufrage
Oyez, oyez braves gens
Et croyez à la beauté de l’art
Finalement
Oyez, oyez à tous tourments
Croyez, croyez à nous cependant
Finalement un aparté, je signe seulement
Finalement un aparté
Chut ! je vous laisse apprécier.
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2. |
Pardonne-moi
05:28
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Bonjour, quel est ton nom ? Bonjour, surpris par surprise par un pardon, surpris par surprise la rédemption
Arriveront les beaux jours, où l’agneau bat enfin la mamelle, où l’arbre verdit de plus belle et aux si hautes branches les mirabelles
S’éteindrons tes belles et claires chandelles, s’éloigneront la vie vitales emblèmes, et se mordront tes rides vermeilles
Au coucher du soleil comme appesanti, au loin la dame au décolleté fleuri, abreuver cette odeur comme au pari, de l’astre soudain démuni
J’aime à voir tes pâles joues, elles règnent sur un dédain de dégout, elles se figent sur ton visage un peu partout, quand ne vient même ni de sang ni dessous
J’arrive à confectionner ces heures, celles de tous les blasphèmes, j’aime à te quereller là ici où passent les sentinelles, j’arrive pourtant même seule à jaillir les mots de la souffrance, à pâtir les eaux des sombres romances et à décrire la prude pertinence
Si je t’ai oublié pardonne-moi, s’il te plait pardonne-moi, je te suis aux abois même tapis au fond de moi, si je t’ai oublié pardonne-moi de n’être à la hauteur de tout cet amour-là
Crois en ma prude vie, celle qui de tout a démenti, celle qui nous a pourtant tous réuni, sur ton chapeau un revers et l’osmose de Vivaldi
L’aube arrive, c’est le début du jour je crois, pour parfaire les pourtours d’un tableau chinois, pour crier aux alentours à la belle qui se noie
Je voudrai vous méprendre, abuser de votre force mais je ne sais surprendre sur le rouge d’une entorse
Je voudrai sauver ton âme mais mes peines sont trop lourdes et mon cœur de guingois pour absoudre une foudre
Il est l’heure, bonjour mesdames messieurs et asseyez-vous ici, je vais vous relire toute l’absurdité d’une vie,
Messagers au monts vermeils, encombrez-vous de sommeil pour que je puisse vous rendre la querelle,
Venez, venez, venez, venez tous vous dissoudre, il est l’heure je crois,
Alors je me mets à nue, non je ne reviendrai dans cette vie, non c’est l’heure je crois,
Méprisables anges, résidus en face à face, faut-il alors que je trépasse pour de vous laisser la place ?
Non je crois qu'aujourd’hui et pour toujours je ne peux plus faire face.
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3. |
Fameux fabulistes
04:47
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Il est des fameux fabulistes
Ecrivant tous mots élitistes
Il est des fameux pièges à risque
Retenant tes maux oculistes
Je pleure soudain mon existence
Pourquoi penser à une potence
Quand le vers a rimé
Et quand la rime a sonné
Pourquoi maintes méninges
Pour lire des lettres méprisées
Pourquoi le fort a saigné
Pour lire tes lettres opprimées
Il est des temps un tant soit peu
Il y aura des êtres malheureux
Dans le parcours de mon âme poétique
De mes discours, mon être lubrique
Je sens quelques résignations
Parlons ensemble, parlons souillon
De la tâche pénible de l’être aimé
De l’accords sensible de mes proses malmenées
Je pense maintenant donc survie
Fuyez donc pauvre agonie
Sur les remparts de Varsovie
Là où de tout je ris
Là où cet amour de la région appesanti
Il me reste mon imagination
Il me reste l’amour de cette région
Pour écrire mort et religion
Pour écrire rires et corruption
Se référer aux pieuses églises
Celles où je me tétanise
Celles où de moi elle a l’emprise
Je cherche à tous des conclusions
Reviens ma vive imagination
Reviens vite dérision
Pour juste un peu de soulagement
Dans la ritournelle de la raison
Et l’amour en toutes saisons
Imaginative empathie
Conclusion burlesque
Je me dois de rester modeste
Et de me marrer de tout le reste
Glorieuse perfidie
Maintenant de tout j’ai écris
Revenons aux fameuses fables
Revenons au temps de la poésie
Juste un peu plus de mélodie
Juste un peu plus de talent
Dans ta vie comme de tes tourments
De tes pleurs à la vue de quelques bonbons
Il ne restera que l’abnégation
Il ne restera juste une brève sanction
De cette âme à la perfection
Et enfin la vie comme libération.
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4. |
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N’écoute pas petite fille le bruit des bombes autour de toi
Ne regarde pas petite fille ce frère mort entre tes bras
Tu es seule dans tes longs sanglots
Tu suffoques sous le poids du chaos
Au loin là-bas j’entends des cris
J’entends la souffrance des plus démunis
Ne me dis pas que tu as sept ans
Ne me dis pas que ta peau te gratte
Arrête d’écouter le cœur d’un père qui ne bat plus
Arrête tes yeux, tes yeux vaincus
Au loin, il y a des feux follets
Au loin, il y a cette foutue barbarie
Où tu sens l’homme qui commet
N’écoute pas petite fille les cris des martyrs
S’il te plait toi non plus ne songe pas au pire
Je crois ce corps qui se bat
Je crois ta souffrance qui est là
Petite fille tu aimais ta poupée
Maintenant elle appartient aux hommes armés
Petite fille tu étais pleine de rêves
Maintenant tu ne veux que la trêve
Petite fille tu aimais tes amis
Maintenant sous les décombres ils crient
Petite fille tu veux la vie
Une enclume en sursis
Jamais d’accalmie, tu connais ces monstres endurcis
À jamais ceux de la guerre, de cette foutue patrie
Je te cherche petite fille mais je crois que tu es déjà partie
Je reste seule et pleure aussi, petite fille seule la lente agonie
Toi tu connaitras la paix, toi le suivant, toi le survivant
Que quand changera enfin le regard de tes enfants.
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5. |
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Avoir le temps de vivre, puis s’enfuir un équilibre, quand la rime s’incline, quand le temps passe est digne, d’abreuver quelques tourments et de se sentir exister impunément
Faire du chantage au plus haut risque, refaire les nauséabondes conclusions, se taper la tête contre la pertinence et s’ouvrir les veines contre la bienséance
Avoir le temps d’écrire, avoir cette liberté, quand le sage a grondé et quand l’être se met à décliner, les membres usés par les saccages du temps, et l’âme secrète, clandestine, nouvelle, irriguée par tous les affronts
S’il est des efforts à soutenir il reste le moi à s’auto-appartenir, le gai et le beau n’ont pas leur place dans cette ville, dans cette île, dans cette comète, dans ce peu à comparaitre, dans ces échanges à trop promettre, dans ce verre couleur vert, couleur de l’ultime inspiration
Je peux te parler poèmes et poésies, je peux tout de moi écrire dans mes survies, je peux te faire voyager dans la calomnie ou si tu préfères je peux te sculpter la passante si jolie, je peux t’offrir quelques trésors enfouis, mais les gens passent et se meurtrissent
Moi je leur réponds que j’aime à tout florissant, que je porte l’enclume lourde pourtant, que si j’écris c’est à tout moment, et moi je leur réponds toutes les misères du monde, et moi je leurs crache la saleté et les mains tièdes, les corps luisant de pauvreté et les sourires quand viens la bonté, et je recrache les maisons dans une tente, la tête grise et les pieds froids, un sourire pour un simple linge et enfin une dignité à ne jamais oubliée
Regarde-les, les enfants de ta connerie de nation, regarde-les, on les appelle les miséreux, regarde-les dans les rues sombres quémander un bout de pain, un peu de compassion, un peu de reconnaissance d’être encore un humain
Ne détourne jamais le regard devant l’absurdité, devant l’enfant oublié, devant les listes d’attente, devant leur ventre qui gronde, devant l’irrécupérable bain de solitude, devant ta pauvre pitié d’un serrage de main donné
Regarde-toi avant les autres et parie leur charité, regarde-toi toi l’homme morose et calcule ta gravité, de cette planète où tout s’oppose, de cette terre où tout parle à tout vent, même devant l’enfant qui meurt de ne pas se gaver de gratitude humaine, même devant ce saccage de vies.
Maintenant que j’ai pu dire un peu de leur souffrance, un peu de somnolence pour eux les oubliés, ceux que l’on regarde alcool à tout cracher, ceux que l’on ne verra jamais dans ce pieux dictionnaire, regarde-les et demande-moi bientôt de me taire, je crois que maintenant le mal est fait, il est pire conclusion que d’admettre la pitié.
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6. |
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Ce soir il est huit heures, l’heure du hasard et des contentements
Ce soir il est huit heures, heure des misères et pauvres décevants
Ce soir je te donne mon sang, dans mes délires, le tourment
Ce soir je t’affectionne loin de moi l’océan, loin de moi le changement
Ce soir je ne pense plus sous la pluie des réconforts quand moi-même change le sort
Ce soir je n’arrive plus à penser, plus à dire, je n’arrive ni plus à rire, ni à maudire
Ce soir je suis seule, la comtoise bat les minutes, je sens pourtant la chute vers un avenir éternel
Ce soir il est trop tard pour penser ni apercevoir, pour grelotter sans le vouloir
Ce soir je condamne la cadence pour jurer toutes les méfiances
Ce soir je ne suis plus, ce soir je n’absous plus, ce soir je vous laisse mon être corrompu
Ce soir il est huit heures, j’aimerai du temps tout savoir, j’aimerai m’admirer dans un miroir
Ce soir je jouerai le mutisme, ce soir je tolèrerai les couleurs du prisme
Ce soir j’ai un peu faim, ce soir je ne suis pas prête pour demain
Ce soir la ville gronde, j’entends sa musique, ce soir je suis, je ne peux que me morfondre
Ce soir je n’ai jamais été, de mes cadences malmenées
Ce soir il est trop tard pour être et s’aimer
Ce soir c’est un hasard si j’ai pu être née
Ce soir est un grand soir pour de la vie s’arrêter
Ce soir il est huit heures pour le bal déguisé
Ce soir je songe, ce soir je ne voudrai plus être
S’il le faut ce soir je mettrai mon âme aux abois
Ce soir il était huit heures, ce soir je ne reviendrai pas.
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7. |
Victime de cette vie
06:08
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S’il est des étapes à tout compromettre, s’il est des sciences soit trop honnêtes, s’il est de tout ton corps la découverte, alors sur un long silence je ne peux qu’apparaître, pour cette histoire la faire renaître
Savourer chaque instant pour qu’arrive le moment où petite tu aimais t’amuser, chanter, rêver, te maquiller, penser, où petite les hommes t’ont blessé de ton corps avoir trop abuser
Tu as grandi dans ce monde où les hommes ne peuvent répondre, de ta chair si souillée, de ton corps trop malmené, maintenant il te reste la haine pour de tout rétorquer, il te reste tes petits bras pour pleurer
Il n’est pas pure violence et le saccage d’une vie, de la violation aux gestes interdits, de la corruption aux veines anéanties et petit à petit de cette mort à tous je le dis, petite victime de cette vie
Elle s’appelait comme une rose, elle s’appelait l’innocence, elle s’appelait la jeunesse, elle s’appelait l’insouciance, elle était juste au commencement de sa vie
Elle jouait à sa poupée, elle aimait leur brosser les cheveux et les habiller, elle aimait les cartes et les images, elle aimait tant sans faire de tapages, ce n’était qu’une petite fille dans un monde indocile
L’aube est arrivée aux couleurs sanguinaires, l’aube a ainsi frappé dans la tête des mercenaires, et ils t’ont pris deux fois dans un foutre volontaire, même tes cris n’ont pas su les taire
Que reste-t-il de tes dix ans ? Y ont-ils pensé ? Maintenant que ton petit corps est saccagé, ton âme ravagée ?
Tu restes en vie mais toute vie en toi est meurtrie, tu as été le fruit d’une incorrigible sanction, tu vis ta vie avec exclusion et tu réclames le repos avec tous tes nounours, tous tes sanglots
Que faire à part la haine ? Que faire avec ces chaines à tes poignets ? Que faire à part la vengeance rétorquer ?
Tu es trop petite pour exprimer les heurts qui t’ont malmené, petite fille où est ta jeunesse ? Tu vas grandir dans un monde d’ivresse, tu vas pâtir des hommes le grotesque
Petite fille suicidée par le délire des hommes convoitée, maintenant tu n’as plus d’âge, maintenant tu repenses au saccage, tes pensées sont vides, la vie t’a rendue victime, la vie n’est maintenant plus une amie, même tes poupées ne te redonnent plus le sourire
Tu es toujours la plus belle des roses et maintenant sur ta petite tombe elles interposent, un souvenir de cette courte vie, tu as choisi la mort comme amie, petite fille, où sont tes dix ans ?
Chuchote-moi à l’oreille que tu ne voulais pas mourir, mais tes peines sont trop grandes, petite fille redis-moi tes rires
Elle restera dans l’histoire de sa petite bouille ronde, elle restera dans ma mémoire, elle restera cette perte d’espoir, petite fille le vent t’a emporté, petite rose tu n’éclaireras plus jamais, petite rose maintenant tes pétales sont fanés.
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8. |
Riez de moi
04:12
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Riez pauvres fous, tous ceux que la vie a absous
Riez de moi maintenant de mon passé à mon présent
Surtout ne priez pas et sachez compter vos pas
Sur la superficie, longues errances, sur ma tête une outrance
Je vous vois cachés au fond de vos silences
Et me murmurant tous bas le fruit de votre indolence
Et me criblant de vos longues langues
Saccagé dans beaucoup de violence
Il est des vies sans gêne, la mienne reste sereine
Il est des gens que j’aime, eux resteront dans la machine éternelle
Compter les heures interminables, compter vos trophées invraisemblables
Ceux de la dense pitance, danse folle au rythme d’une vie
Aux accords malhabiles d’un enfant sans prénom
De vos yeux éblouis par les saintes religions
Etendant vos peurs, criez grâce à toute sanction
Dans ce peu d’amertume où j’entrave ma vision
Allez-y mettez-vous en colère
Surtout n’y omettait aucune gêne
Sur vos corps une entaille
Et sur ma bouche une victuaille
Sachez compter maintenant
De mon lourd passé à mon délicieux présent
Regardez-moi bien en face
Soudain je songe à l’interface
Je serai à jamais de la vie tenace
Maintenant riez que je trépasse.
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