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Demain à l'aube je partirai

by TT-ram + Chloé

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1.
Venez, venez, venez juste un instant, histoire de vous narrer quelques poésies Venez et n’ayez pas peur d’affronter tous les aléas de mes vies Dans mon antre il y a l’espoir d’être tout ce que je peux me permettre Dans mes folies il y a vos pleurs à comparaître Dans mes proses il y aura toujours quelque chose à renaître Un instant s’il vous plait Un instant simplement de paix Entrouvrez vos oreilles et écoutez la musique Seulement écoutez Seulement entrouvrez Seulement ou pas s’aimer Seulement ou pas je vous laisse décider Maintenant que l’on a fait connaissance Maintenant partez en partance Pour un peu de voyage Pour un peu, quel mirage Je vous laisse, quel outrage Et vous retrouverez à la fin du naufrage Oyez, oyez braves gens Et croyez à la beauté de l’art Finalement Oyez, oyez à tous tourments Croyez, croyez à nous cependant Finalement un aparté, je signe seulement Finalement un aparté Chut ! je vous laisse apprécier.
2.
Pardonne-moi 05:28
Bonjour, quel est ton nom ? Bonjour, surpris par surprise par un pardon, surpris par surprise la rédemption Arriveront les beaux jours, où l’agneau bat enfin la mamelle, où l’arbre verdit de plus belle et aux si hautes branches les mirabelles S’éteindrons tes belles et claires chandelles, s’éloigneront la vie vitales emblèmes, et se mordront tes rides vermeilles Au coucher du soleil comme appesanti, au loin la dame au décolleté fleuri, abreuver cette odeur comme au pari, de l’astre soudain démuni J’aime à voir tes pâles joues, elles règnent sur un dédain de dégout, elles se figent sur ton visage un peu partout, quand ne vient même ni de sang ni dessous J’arrive à confectionner ces heures, celles de tous les blasphèmes, j’aime à te quereller là ici où passent les sentinelles, j’arrive pourtant même seule à jaillir les mots de la souffrance, à pâtir les eaux des sombres romances et à décrire la prude pertinence Si je t’ai oublié pardonne-moi, s’il te plait pardonne-moi, je te suis aux abois même tapis au fond de moi, si je t’ai oublié pardonne-moi de n’être à la hauteur de tout cet amour-là Crois en ma prude vie, celle qui de tout a démenti, celle qui nous a pourtant tous réuni, sur ton chapeau un revers et l’osmose de Vivaldi L’aube arrive, c’est le début du jour je crois, pour parfaire les pourtours d’un tableau chinois, pour crier aux alentours à la belle qui se noie Je voudrai vous méprendre, abuser de votre force mais je ne sais surprendre sur le rouge d’une entorse Je voudrai sauver ton âme mais mes peines sont trop lourdes et mon cœur de guingois pour absoudre une foudre Il est l’heure, bonjour mesdames messieurs et asseyez-vous ici, je vais vous relire toute l’absurdité d’une vie, Messagers au monts vermeils, encombrez-vous de sommeil pour que je puisse vous rendre la querelle, Venez, venez, venez, venez tous vous dissoudre, il est l’heure je crois, Alors je me mets à nue, non je ne reviendrai dans cette vie, non c’est l’heure je crois, Méprisables anges, résidus en face à face, faut-il alors que je trépasse pour de vous laisser la place ? Non je crois qu'aujourd’hui et pour toujours je ne peux plus faire face.
3.
Il est des fameux fabulistes Ecrivant tous mots élitistes Il est des fameux pièges à risque Retenant tes maux oculistes Je pleure soudain mon existence Pourquoi penser à une potence Quand le vers a rimé Et quand la rime a sonné Pourquoi maintes méninges Pour lire des lettres méprisées Pourquoi le fort a saigné Pour lire tes lettres opprimées Il est des temps un tant soit peu Il y aura des êtres malheureux Dans le parcours de mon âme poétique De mes discours, mon être lubrique Je sens quelques résignations Parlons ensemble, parlons souillon De la tâche pénible de l’être aimé De l’accords sensible de mes proses malmenées Je pense maintenant donc survie Fuyez donc pauvre agonie Sur les remparts de Varsovie Là où de tout je ris Là où cet amour de la région appesanti Il me reste mon imagination Il me reste l’amour de cette région Pour écrire mort et religion Pour écrire rires et corruption Se référer aux pieuses églises Celles où je me tétanise Celles où de moi elle a l’emprise Je cherche à tous des conclusions Reviens ma vive imagination Reviens vite dérision Pour juste un peu de soulagement Dans la ritournelle de la raison Et l’amour en toutes saisons Imaginative empathie Conclusion burlesque Je me dois de rester modeste Et de me marrer de tout le reste Glorieuse perfidie Maintenant de tout j’ai écris Revenons aux fameuses fables Revenons au temps de la poésie Juste un peu plus de mélodie Juste un peu plus de talent Dans ta vie comme de tes tourments De tes pleurs à la vue de quelques bonbons Il ne restera que l’abnégation Il ne restera juste une brève sanction De cette âme à la perfection Et enfin la vie comme libération.
4.
N’écoute pas petite fille le bruit des bombes autour de toi Ne regarde pas petite fille ce frère mort entre tes bras Tu es seule dans tes longs sanglots Tu suffoques sous le poids du chaos Au loin là-bas j’entends des cris J’entends la souffrance des plus démunis Ne me dis pas que tu as sept ans Ne me dis pas que ta peau te gratte Arrête d’écouter le cœur d’un père qui ne bat plus Arrête tes yeux, tes yeux vaincus Au loin, il y a des feux follets Au loin, il y a cette foutue barbarie Où tu sens l’homme qui commet N’écoute pas petite fille les cris des martyrs S’il te plait toi non plus ne songe pas au pire Je crois ce corps qui se bat Je crois ta souffrance qui est là Petite fille tu aimais ta poupée Maintenant elle appartient aux hommes armés Petite fille tu étais pleine de rêves Maintenant tu ne veux que la trêve Petite fille tu aimais tes amis Maintenant sous les décombres ils crient Petite fille tu veux la vie Une enclume en sursis Jamais d’accalmie, tu connais ces monstres endurcis À jamais ceux de la guerre, de cette foutue patrie Je te cherche petite fille mais je crois que tu es déjà partie Je reste seule et pleure aussi, petite fille seule la lente agonie Toi tu connaitras la paix, toi le suivant, toi le survivant Que quand changera enfin le regard de tes enfants.
5.
Avoir le temps de vivre, puis s’enfuir un équilibre, quand la rime s’incline, quand le temps passe est digne, d’abreuver quelques tourments et de se sentir exister impunément Faire du chantage au plus haut risque, refaire les nauséabondes conclusions, se taper la tête contre la pertinence et s’ouvrir les veines contre la bienséance Avoir le temps d’écrire, avoir cette liberté, quand le sage a grondé et quand l’être se met à décliner, les membres usés par les saccages du temps, et l’âme secrète, clandestine, nouvelle, irriguée par tous les affronts S’il est des efforts à soutenir il reste le moi à s’auto-appartenir, le gai et le beau n’ont pas leur place dans cette ville, dans cette île, dans cette comète, dans ce peu à comparaitre, dans ces échanges à trop promettre, dans ce verre couleur vert, couleur de l’ultime inspiration Je peux te parler poèmes et poésies, je peux tout de moi écrire dans mes survies, je peux te faire voyager dans la calomnie ou si tu préfères je peux te sculpter la passante si jolie, je peux t’offrir quelques trésors enfouis, mais les gens passent et se meurtrissent Moi je leur réponds que j’aime à tout florissant, que je porte l’enclume lourde pourtant, que si j’écris c’est à tout moment, et moi je leur réponds toutes les misères du monde, et moi je leurs crache la saleté et les mains tièdes, les corps luisant de pauvreté et les sourires quand viens la bonté, et je recrache les maisons dans une tente, la tête grise et les pieds froids, un sourire pour un simple linge et enfin une dignité à ne jamais oubliée Regarde-les, les enfants de ta connerie de nation, regarde-les, on les appelle les miséreux, regarde-les dans les rues sombres quémander un bout de pain, un peu de compassion, un peu de reconnaissance d’être encore un humain Ne détourne jamais le regard devant l’absurdité, devant l’enfant oublié, devant les listes d’attente, devant leur ventre qui gronde, devant l’irrécupérable bain de solitude, devant ta pauvre pitié d’un serrage de main donné Regarde-toi avant les autres et parie leur charité, regarde-toi toi l’homme morose et calcule ta gravité, de cette planète où tout s’oppose, de cette terre où tout parle à tout vent, même devant l’enfant qui meurt de ne pas se gaver de gratitude humaine, même devant ce saccage de vies. Maintenant que j’ai pu dire un peu de leur souffrance, un peu de somnolence pour eux les oubliés, ceux que l’on regarde alcool à tout cracher, ceux que l’on ne verra jamais dans ce pieux dictionnaire, regarde-les et demande-moi bientôt de me taire, je crois que maintenant le mal est fait, il est pire conclusion que d’admettre la pitié.
6.
Ce soir il est huit heures, l’heure du hasard et des contentements Ce soir il est huit heures, heure des misères et pauvres décevants Ce soir je te donne mon sang, dans mes délires, le tourment Ce soir je t’affectionne loin de moi l’océan, loin de moi le changement Ce soir je ne pense plus sous la pluie des réconforts quand moi-même change le sort Ce soir je n’arrive plus à penser, plus à dire, je n’arrive ni plus à rire, ni à maudire Ce soir je suis seule, la comtoise bat les minutes, je sens pourtant la chute vers un avenir éternel Ce soir il est trop tard pour penser ni apercevoir, pour grelotter sans le vouloir Ce soir je condamne la cadence pour jurer toutes les méfiances Ce soir je ne suis plus, ce soir je n’absous plus, ce soir je vous laisse mon être corrompu Ce soir il est huit heures, j’aimerai du temps tout savoir, j’aimerai m’admirer dans un miroir Ce soir je jouerai le mutisme, ce soir je tolèrerai les couleurs du prisme Ce soir j’ai un peu faim, ce soir je ne suis pas prête pour demain Ce soir la ville gronde, j’entends sa musique, ce soir je suis, je ne peux que me morfondre Ce soir je n’ai jamais été, de mes cadences malmenées Ce soir il est trop tard pour être et s’aimer Ce soir c’est un hasard si j’ai pu être née Ce soir est un grand soir pour de la vie s’arrêter Ce soir il est huit heures pour le bal déguisé Ce soir je songe, ce soir je ne voudrai plus être S’il le faut ce soir je mettrai mon âme aux abois Ce soir il était huit heures, ce soir je ne reviendrai pas.
7.
S’il est des étapes à tout compromettre, s’il est des sciences soit trop honnêtes, s’il est de tout ton corps la découverte, alors sur un long silence je ne peux qu’apparaître, pour cette histoire la faire renaître Savourer chaque instant pour qu’arrive le moment où petite tu aimais t’amuser, chanter, rêver, te maquiller, penser, où petite les hommes t’ont blessé de ton corps avoir trop abuser Tu as grandi dans ce monde où les hommes ne peuvent répondre, de ta chair si souillée, de ton corps trop malmené, maintenant il te reste la haine pour de tout rétorquer, il te reste tes petits bras pour pleurer Il n’est pas pure violence et le saccage d’une vie, de la violation aux gestes interdits, de la corruption aux veines anéanties et petit à petit de cette mort à tous je le dis, petite victime de cette vie Elle s’appelait comme une rose, elle s’appelait l’innocence, elle s’appelait la jeunesse, elle s’appelait l’insouciance, elle était juste au commencement de sa vie Elle jouait à sa poupée, elle aimait leur brosser les cheveux et les habiller, elle aimait les cartes et les images, elle aimait tant sans faire de tapages, ce n’était qu’une petite fille dans un monde indocile L’aube est arrivée aux couleurs sanguinaires, l’aube a ainsi frappé dans la tête des mercenaires, et ils t’ont pris deux fois dans un foutre volontaire, même tes cris n’ont pas su les taire Que reste-t-il de tes dix ans ? Y ont-ils pensé ? Maintenant que ton petit corps est saccagé, ton âme ravagée ? Tu restes en vie mais toute vie en toi est meurtrie, tu as été le fruit d’une incorrigible sanction, tu vis ta vie avec exclusion et tu réclames le repos avec tous tes nounours, tous tes sanglots Que faire à part la haine ? Que faire avec ces chaines à tes poignets ? Que faire à part la vengeance rétorquer ? Tu es trop petite pour exprimer les heurts qui t’ont malmené, petite fille où est ta jeunesse ? Tu vas grandir dans un monde d’ivresse, tu vas pâtir des hommes le grotesque Petite fille suicidée par le délire des hommes convoitée, maintenant tu n’as plus d’âge, maintenant tu repenses au saccage, tes pensées sont vides, la vie t’a rendue victime, la vie n’est maintenant plus une amie, même tes poupées ne te redonnent plus le sourire Tu es toujours la plus belle des roses et maintenant sur ta petite tombe elles interposent, un souvenir de cette courte vie, tu as choisi la mort comme amie, petite fille, où sont tes dix ans ? Chuchote-moi à l’oreille que tu ne voulais pas mourir, mais tes peines sont trop grandes, petite fille redis-moi tes rires Elle restera dans l’histoire de sa petite bouille ronde, elle restera dans ma mémoire, elle restera cette perte d’espoir, petite fille le vent t’a emporté, petite rose tu n’éclaireras plus jamais, petite rose maintenant tes pétales sont fanés.
8.
Riez de moi 04:12
Riez pauvres fous, tous ceux que la vie a absous Riez de moi maintenant de mon passé à mon présent Surtout ne priez pas et sachez compter vos pas Sur la superficie, longues errances, sur ma tête une outrance Je vous vois cachés au fond de vos silences Et me murmurant tous bas le fruit de votre indolence Et me criblant de vos longues langues Saccagé dans beaucoup de violence Il est des vies sans gêne, la mienne reste sereine Il est des gens que j’aime, eux resteront dans la machine éternelle Compter les heures interminables, compter vos trophées invraisemblables Ceux de la dense pitance, danse folle au rythme d’une vie Aux accords malhabiles d’un enfant sans prénom De vos yeux éblouis par les saintes religions Etendant vos peurs, criez grâce à toute sanction Dans ce peu d’amertume où j’entrave ma vision Allez-y mettez-vous en colère Surtout n’y omettait aucune gêne Sur vos corps une entaille Et sur ma bouche une victuaille Sachez compter maintenant De mon lourd passé à mon délicieux présent Regardez-moi bien en face Soudain je songe à l’interface Je serai à jamais de la vie tenace Maintenant riez que je trépasse.

about

TT-ram et Chloé reviennent avec un troisième album conçu ces derniers mois, fusionnant poésie et musique ambient.
Outre le coté esthétique de la souffrance, c’est un vrai panel qui conduit à la réflexion du monde qui nous entoure, de ses vices comme de ses couleurs.
La tragédie a donc tout à fait un sens dans l’exécution de l’album, elle apparait souvent pour ne pas être étouffée et condamne alors l’optimisme d’un monde heureux.
Si ce monde apparait comme étant rude de sens, il en est des désinvoltures de la vie, et ce schéma alors négatif ouvre la voie vers un contentement plus exigeant.
Si tout ce côté sombre de l’album apparait, il en est aussi de la vie et de la survie de l’humain, le coté sombre alors éclaire et pardonne les densités humaines.
TT-ram et Chloé explore alors un nouveau domaine poétique en s’acharnant sur les revers des incompris, de leurs pleurs jusqu’à leurs sourires.
En vous souhaitant une bonne écoute, voyagez dans une trame vénéneuse mais pleine de vie.

------------------------------ENGLISH VERSION-------------------------------

TT-ram and Chloé come back with a third album conceived in recent months, merging poetry and ambient music.
Besides the aesthetic side of suffering, it’s a real panel that leads to the thinking of the world around us, its vices as well as its colors.
The tragedy therefore has quite a meaning in the performance of the album, it often appears not to be stifled and then condemns the optimism of a happy world.
If this world appears to be rude of meaning, it’s the casualness of life, and this negative pattern then opens the way to a more demanding contentment.
If all this dark side of the album appears, it’s also about the life and survival of the human, the dark side then illuminates and forgives the human densities.
TT-ram and Chloé then explore a new poetic field by persevering on the backs of the misunderstood, from their tears to their smiles.
Wishing you a good listening, travel in a poisonous frame but full of life.

credits

released January 14, 2022

Production, enregistrement, mixage et mastering par Josquin Goury à V_Prods Studio
Poèmes, narration : Chloé Chadrou
Pochette : Chloé Chadrou et Josquin Goury

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